… et quels changements !!

Eh oui, cela fait trois semaines maintenant que je suis devenu ce que l’on appelle un frontalier. Je réside en France, je travaille en Suisse. Je traverse la frontière tous les jours, je passe près de deux heures en voiture quotidiennement, dans le trafic autoroutier suisse, entre Genève et Lausanne, je parle à nouveau en francs.

Le cadre n’a tout simplement rien à voir avec ce que je connaissais en région parisienne. Adieu l’appartement avec vue sur… d’autres appartements ; bonjour la maison avec jardin plein sud et vue sur le Jura et les Alpes, voire le Mont-Blanc en tendant le cou.
Ca semble trop beau pour être vrai… Je vous rassure, il y a un petit revers de la médaille : quasi aucun commerce dans le village (6 000) habitants. Mais en cherchant un peu, il y a quand même des magasins pas si loin que ça.

Niveau administratif, il m’a fallut contracter une assurance maladie privée. En tant que travailleur frontalier, j’avais trois choix :

  • rester à la Sécurité sociale française mais au régime CMU, indexée sur les revenus : deux inconvénients : ça m’aurait coûté une petite fortune et c’est un choix définitif ;
  • passer au régime suisse : mais on retrouve les deux mêmes problèmes (en augmentant le coût, même si mon employeur aurait pris en charge une partie de la côtisation) ;
  • prendre un assureur santé privé en France.

J’ai opté pour la troisième possibilité.

Il me reste également à effectuer les démarches pour le paiement des impôts sur le revenu car je n’ai pas à les payer en Suisse, mais si je ne fais rien, il est probable que la France ET la Suisse me demandent de payer ! Ca paraît compliqué, mais concrètement il me suffit de faire signer un formulaire en quatre exemplaires au centre des impôts français…

Professionnellement parlant, rien de particulier à signaler. Je reste dans une SSII sur SAP, donc le principe est le même. Des clients, des projets, des missions…
Ah si… Grand changement très impactant : en Suisse, les claviers sont en QWERTZ et non pas en AZERTY ni même en QWERTY. Ils sont fous ces Suisses !

Allez, j’arrête là pour le moment. J’ai balancé quelques retours à la va-vite, ce n’est pas construit, mais c’est naturel !

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