Bonjour !
J’ai récemment eu l’occasion de parcourir la ville de Lausanne, en Suisse. Il s’agissait d’un déplacement presque professionnel, dans la mesure où c’était pour un entretien d’embauche (ou de débauche ?).
Je ne vais pas ici parler de boulot, mais de la ville.
Je pense être loin d’en avoir vu les plus de 40 km² de superficie, mais ce que j’en ai aperçu fut très intéressant et attractif. Je ne parle pas ici de la première vision que j’en ai eu en sortant de la gare par le mauvais côté (cette première vision fut la façade d’un cinéma pour adultes…). Je parle de l’apparente mentalité de la population et du cadre bucolique.
En effet, là où en région parisienne, le badaud doit se battre pour que l’on daigne lui autoriser à traverser un passage piéton – et encore faut-il qu’il y courre pour ne pas se faire klaxonner – à Lausane, à l’instant même où vous commencez à penser qu’il va vous falloir traverser une route, vous vous apercevez qu’une voiture attend déjà, sagement, que vous vous engagiez sur les bandes blanches.
J’en parlais à un ami Français expatrié qui disait que les gens, enfants compris, traversent les rues sans prêter attention. C’en est dangereux pour les non habitués (comme moi), mais là-bas, c’est dans la culture. Le piéton est prioritaire dans les faits.
Autre chose, j’ai parcouru une certaine distance à pieds, partant de la gare du centre ville pour aller jusqu’au bord du lac, en passant par le parc coline dont je ne connais pas le nom (s’il en a un).
Sur la photo, on peut voir la ligne de chemin de fer, plus bas le fameux parc. Le lac est encore plus bas dans la même direction.
Sur tout ce chemin, à aucun moment je ne me suis senti en insécurité, alors que c’est une sensation moultes fois vécue lors de mes déplacements en région parisienne ou ailleurs.
Autre point très positif pour moi : la quasi absence de bruits parasites. Je ne parle pas de toute la ville. Évidemment, dans le centre, c’est bruyant, il y a de la circulation. Mais à peine éloigné d’une rue ou deux et le silence se fait, la nature en reprendrait presque ses droits, on croise un écureuil. On se croit à des milliers de kilomètres de Paris, voire de la soi-disante prestigieuse civilisation humaine.
Bon, j’exagère un chouilla, mais en toute sincérité, pas tant que ça. Et à l’idée de me rapprocher d’un tel endroit, pour y travailler et y vivre, le retour en France le soir-même est difficile !
D’autant plus lorsque l’on découvre qu’il n’y a pas de RER pour vous amener chez vous, et qu’une marche de 5,5 km (google maps certified) dans la terre froide et enneigée d’une bordure de forêt, à un mètre de la route, sans aucune voiture pour répondre au pouce levé, est le seul salut pour retrouver femme et enfant…
Ah, la Suisse !